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Présentation des résultats scientifiques ainsi que des conclusions de quinze années de travail de restauration et préservation des milliers d’objets trouvés sur l’épave du vaisseau de la Compagnie anglaise des Indes, Griffin, coulé en 1761 avec une cargaison de porcelaines, de soieries et de thés sans la mer de Soulu. Par ailleurs, le Griffin faisait parti d’un convoi naviguant sur une route maritime nouvelle, alors peu connues, transportant une mission secrète de la plus haute importance pour la politique d’expansion menée alors par la Compagnie de la manière discrète mais agressive. La minutieuse restauration, documentation et comparaison des vestiges de cette épave jettent un éclairage nouveaux sur le commerce européen en Chine, mais surtout sur notre connaissance de ce grand art chinois de la manufacture, la décoration des porcelaines et sur les maîtres largement inconnus qui exerçaient cet art à l’époque.SOMMAIREI La route des Indes 1- L'appel de l'orient2- les débuts anglais sur les voies maritimes3- l'expansion anglaise4- Structure et organisation de la Compagnie anglaise des Indes5- La mer de Soulou et le sultanat de Jolo6- Alexander Dalrymple (1737-1808): un anglais en mer de SoulouII Le Griffin, du naufrage à la fouille1- Naufrage d'un vaisseau2- la recherche du Griffin3- La fouilleIII L'épave, de la réalité aux documents1- Les vestiges2- Matétiel de bord: accastillage et arrimage3- Les objets métalliques4- Le Griffin, bateau traditionnel ou novateur ?IV Histoire d'une cargaison1- De la cannelle à la tasse de thé2- Le thé3- La soie encore et toujours4- la porcelaine chinoise et l'occident5-Discussion de quelques points de technologie au vu de l'échantillonnage du Griffin6- La porcelaine dite "Compagnie des Indes"V Des archives à la réalité, diagnostic d' une cargaison: planches I à XLVIII inventaire de la porcelaine du GriffinVI Conservation du matérielVII Les Leçon à tirer, épilogue1- le rôle de la documentation2- L'épave