Si ces deux objets avaient décoré du mobilier, ils auraient été fixés par des clous, ce qui aurait laissé des traces ; or, aucun n’en présente. On peut conclure, par conséquent, qu’elles n’ont jamais servi, ou, autre alternative, qu’elles avaient été cousues sur du tissu ou des vêtements. Quant à la datation, palmettes et pelta pourraient indiquer une datation ancienne, pré-byzantine. Des motifs antiques continuaient cependant à être utilisés fréquemment à l’époque byzantine. En témoignent le collier du trésor de Lambousa décoré de pendentifs en forme d’amphores et de récipients, et un pendentif provenant de Kalaat el- Merkab en Syrie avec palmettes.Yvonne Stolz in Trésors engloutis d’Égypte, Paris, 2006 p. 246 avec bibliographie