Petit sarcophage en bronze surmonté d’une figurine d’ichneumon, la mangouste sacrée du Nil, ou de musaraigne. La taille de la « boîte » est plus adaptée à ce dernier rongeur, en supposant qu’elle ait contenu l’intégralité du corps de l’animal. Les momies de musaraignes sont abondantes et l’on prenait soin de les conserver dans des boîtes de bronze ou de bois. La musaraigne était l’objet d’un culte à Bouto, suivant Hérodote (Histoires, II, 67), Athribis, d’après Strabon (Géographie, XVII, 1, 40); nous savons de source indigène qu’elle était honorée aussi à Létopolis, dédiée aux « maîtres de Létopolis » ou à l’Horus de cette ville.David Fabre, dans Trésors engloutis d’Égypte, Paris, 2006 p. 174, avec bibliographie