Le bloc présente des fractures secondaires sur toutes les arêtes. Le plan des surfaces originelles a été conservé en A ; la face inférieure (E) est mutilée. Encoche sur l’arête D-E et peut-être entaille de main d’homme en F courant de B à C. Sur la face verticale A reste une ligne horizontale de hiéroglyphes (hauteur 0,55 / 0,60) : « Fils d’Atoum, (son) aimé » (rétabli d’après le parallèle, à Memphis, du décret d’Apriès, 1. 1 : « Fils de Ptah, son aimé »). La mention d’Atoum nous ramène à Héliopolis, ainsi que l’allusion aux dieux de Ker-Aha. En effet, le lieu ainsi nommé, situé à l’emplacement du Vieux Caire actuel et qui fut connu des Grecs sous le nom de Babylone d’Égypte, était administrativement une dépendance d’Héliopolis et était théologiquement en étroite association avec le temple de Rê. Jean Yoyotte dans Trésors engloutis d’Égypte, Le Seuil, Paris, 2006, avec bibliographie.