Le serpent uræus crachant le feu, associé aux puissantes et dangereuses déesses, était placé sur les couronnes royales afin de repousser et détruire les ennemis de Pharaon.Dans un contexte architectural, les autels et les baldaquins royaux pouvaient également être surmontés d’uræi gardiens. Cet usage est suggéré par les dimensions de l’objet et la présence d’un tenon à sa base.Tom Hardwick, dans Trésors engloutis d’Égypte, Paris, 2006 p. 172, avec bibliographie