Passoire à vin en bronze de belle facture. Doublement évasé, le manche se termine par une tête d’oie retournée. À l’emmanchement, sur le bord de la passoire proprement dite, deux petites protubérances symétriques en marquent la limite. La passoire est circulaire et évasée, le filtre est perdu. Deux éléments fins et allongés sont disposés du côté opposé au manche afin de pouvoir la suspendre ou la laisser reposer sur le bord du récipient destiné à recevoir la substance filtrée. Subsidiairement, ils évoquent, de profil, la queue du volatile.David Fabre, dans Trésors engloutis d’Égypte, Paris, 2006 p. 133, avec bibliographie